Cet après-midi, comme les autres de ce mois-ci, le soleil tapait fort sur ma petite tête. Cependant, il m’en fallait plus pour me décourager de ne pas profiter de mon week-end. Pour une fois, j’ai réussit à écrire l’article pour le journal de l’université dans la mâtiné, me laissant l’après-midi libre. Enfin, certainement quelques heures et pas plus. La rédactrice une vraie manique va certainement me le renvoyer pour que je le réécrive à mon plus grand désespoir. Enfin. Encore trois ans comme ça et enfin je pourrais écrire à mon compte. Etre journalise free-lance ne sera pas simple, mais au moins je pourrais travailler chez moi et m’occuper de mes enfants en même temps. Je les amènerai ici, au parc Poudlard où ils joueront avec les autres enfants. Et comme les autres ils accoreront au bruit de la cloche du glacier. Oui… D’ailleurs c’est pour ça que je vais en prendre une, pour savoir si ce glacier est bon ou non. J’ai encore le temps, on n’en a pas encore parlé avec James, même si j’espère que notre relation durera éternellement. Je ne sais pas s’il faut qu’on se la pose ou non maintenant. Faute de ne pas pouvoir y répondre, je m’occupe d’une autre question quel parfum choisir… Fraise, vanille ou chocolat ? Hum… Mon choix se porte finalement sur chocolat et e retourne vers mon banc où je peux voir les enfants jouaient gaiment. J’aimerais bien faire un article sur ce parc, il est particulièrement agréable. Beaucoup plus que le sujet que je devais faire pour cette semaine. Parler des manifestations des lustros devant l’université ne m’enchante guère. En particulier lorsqu’on est une sorcière, la rédactrice doit être une sadique. Hum oui. Heureusement que j’ai ma glace au chocolat pour me soutenir, elle se révèle être délicieuse, c’est un bon glacier.
Il est agréable d’être assise là à ne rien faire, mais malheureusement je n’ai plus le temps de ne rien faire. Chaque seconde de ma vie est remplis c’est dernier temps. Non que je le regrette, mais parfois je me surprends à envier ce temps où je pouvais rêvasser tranquillement ou bien avoir l’ennui de rien faire pendant des heures. Bon, il faut que je m’y mette ! Retirant mes chaussures pour pouvoir m’assoir en tailleur sur le banc, une position que je trouve plus confortable, je sors de mon sac des dizaines de lettres. J’avoue ne pas m’avoir attendu à tant de réponse à ma petite annonce. Toutefois je me méfie, entre les pervers, les gens louches, sans parler des blagueurs… Tient, voici une lettre de la première catégorie, un pervers. Je ronchonne devant de telle obscénité et la met tout de suite de coter. La seconde est beaucoup plus normale, le type à l’air sympa. Le problème c’est justement que c’est un type, ce qui m’oblige à la classer dans les à refuser. Je ne tiens pas à ce que James me fasse une crise de jalousie, j’aurais bien aimé d’ailleurs qu’il se présente pour l’annonce. C’était une occasion parfaite pour vivre ensemble non ? Bon, on vivait pratiquement ensemble, vu qu’il venait régulièrement squattait, à tel point que je lui avais donné un double des clés. Tout de même, j’aimerais bien qu’il quitte le manoir familiale et qu’il s’installe avec moi. Mais bon, je vais pas lui proposer, c’est à lui de le proposer. Sur ses bonnes paroles je vais léchouiller un peu ma délicieuse glace avant qu’elle ne fonde totalement.